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27 octobre 2006

soyons très verts, mais comment?

  Excellence environnementale.  C'est quoi?

Article envoyé sur le site de " Désirs d’avenir", le 25 octobre 2006.

    Réponse sur le forum  «  l'excellence environnementale »,  l’après pétrole,  comment réduire les émissions de gaz,

Il n’est pas simple de dire «  J’ai une solution pour l’après pétrole », ce serait pratique , mais, hélas …

. Avant de développer quelques idées, je voudrais rappeler que le doute est à la base du raisonnement scientifique.  La certitude semble être une spécialité  répandue en politique  mais qui ne fonctionne pas dans un grand questionnement comme celui de l’énergie.

Tout d’abord, le terme d’ « Après pétrole » est mal choisi.   Les robinets ne vont pas cesser de couler tous en même temps, en nous laissant soudain dans une nouvelle ère.  L’après pétrole est déjà commencé. La preuve : on commence à s’en soucier.

On ne peut pas attendre la dernière goutte pour créer les substitutions. Mais il faut bien réaliser que certains secteurs industriels et économiques ne pourront plus fonctionner sans pétrole. L’aviation commerciale, par exemple, ne fonctionnera jamais de la même façon avec un autre carburant. Il faudra donc continuer à utiliser le kérosène jusqu’au bout, et le mélanger progressivement à des carburants de synthèse, en gardant le pétrole en proportion majoritaire.

  Pour l’aviation, l’après pétrole est déjà commencé, et très inquiétant.

En ce qui concerne les émissions de gaz, et l’ensemble des mesures les plus appropriées, il y a  un certain nombre de solutions bien connues.

Mais pour les appliquer , il faut d’abord des moyens, et une volonté politique forte,  pour une lutte internationale permanente.

Seul un organisme apparenté dans sa forme aux nations unies pourrait faire avancer la situation. Actuellement, on voit la Corée du nord faire des essais nucléaire, le Canada  tenter de dénoncer  le  protocole de Kyoto pour laisser ses gros pollueurs œuvrer en paix, tout est perpétuellement remis en question.

Il est important de comprendre à quel point un développement organisé de la recherche et des industries liées à l’énergie et aux carburants sera une opportunité  prodigieuse pour l’économie d’un pays. De même que  tout ce qui touche à la pollution, au retraitement des déchets, à l’agriculture verte. Un  gouvernement qui consacrerait un budget important pour soutenir ce secteur verrait des retombées importantes en termes de baisse du chômage, et de croissance, donc de crédibilité internationale.

De même qu’on exporte le TGV ou les centrales nucléaires, on pourrait le faire avec des usines de recyclage de déchets, d’exploitation de  la biomasse, de gestion de l’eau, de fabrication de carburants verts,  de conversion de l’hydrogène sur plates formes off- shore,  d’avions basse consommation,  d’éoliennes , de capteurs solaires performants, de projets spatiaux, et autres. De plus, cette croissance là ne serait pas néfaste ou nuisible.

J’ai une seule proposition  précise,  une mesure qui peut être appliquée rapidement  de façon concertée.  Offrir la possibilité aux sociétés pétrolières d’investir 1% de leurs bénéfices dans un organisme pour la recherche environnementale, et qui pourrait financer des projets et des créations d’entreprises performantes.  Autre arrangement possible, l’état réduisant de 0.05 % la part d’impôts des sociétés prêtes à investir  l’autre 0.05 dans ce financement.

Je ne suis pas économiste, mais il me semble qu’on pourrait y réfléchir,  avec des chiffres précis en main.

  De plus, les pétroliers y gagneraient en image positive, ce qui n’est pas négligeable dans leur contexte de communication ! un argent mieux utilisé que celui versé à flot dans la formule 1 , par exemple.

Un dernier point, " l'excellence environnementale" me semble plus un état d'esprit à développer qu'un concept concret. Chaque être humain est dès sa naissance un danger pour

l' environnement. Aucun pays, industriel ou non ,ne sera jamais  non plus un cadeau pour l'écologie. il n'y a que des compromis plus ou moins efficaces. Le terme d'excellence me paraît donc très exagéré. "Volonté" ou "objectif" me semblerait d'une modestie plus en accord avec le sujet.

Pour terminer, et laisser la place à d’autres, je crois que le premier gouvernement qui considérera le problème énergétique et environnemental, non pas comme un boulet, mais comme faisant définitivement partie des choses à gérer de façon positive, se placera vraiment dans la perspective politique du vingt et unième siècle.

Je suis curieux de connaître les réactions des lecteurs du site. Je n’ai pas de certitudes, mais cela me semble une idée viable.    H. Gouinguenet

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